lundi 29 novembre 2010

Notre acclimatation en Inde à Pondicherry

Le village de Pondicherry a été acheté par un militaire français en 1673 et fut développé à partir de 1685 par François Martin, réel fondateur de la colonie française. Elle fut un haut-lieu du commerce de la Compagnie des Indes pendant de nombreuses années. Elle sera restituée à l'Inde en 1956.

Il reste des traces de cette époque dans le cimetière colonial français, se trouvant à la périphérie de la ville. Pour continuer notre habitude de visite des cimetières, nous nous y sommes rendus et avons été étonnés du délabrement des lieux.

 









La ville est située en bordure de mer et une promenade aménagée y attire autant les touristes que la population locale. 











Aujourd'hui, cette ville est séparée par un canal (transportant les eaux usées malodorantes de la ville). D'un côté, on retrouve le secteur français, très paisible et de l'autre, la partie trépidante, typiquement indienne.






Dans le secteur français, on note toujours l'influence française coloniale dans son architecture, ses restaurants et ses établissements, tels le lycée français, l'Alliance française, les églises catholiques, entre autres. Notre hôtel est situé dans ce secteur, ce que nous avons grandement apprécié en raison de sa tranquillité. 
 




















On y trouve également l'immense complexe de l'ashram Aurobindo, qui détient une grande partie des édifices d'un quartier et qu'on reconnaît par leur couleur gris et blanc, le tout très bien entretenu. Dans le bâtiment principal de l'ashram, un flux continu de visiteurs viennent se recueillir sur les tombes d' Aurobindo et de la Mère, d'origine française, qui a repris l'autorité spirituelle de l'ashram suite au décès du fondateur. 



Non loin de là, nous avons pu visiter un temple hindou dédié à Ganesh, la divinité à tête d'éléphant. Près de la porte d'entrée, un énorme éléphant caresse, avec sa trompe, la tête des dévots.

 









Dès qu'on traverse le canal, notre initiation de l'Inde commence. Les rues ne disposent pas de feux de circulation ni d'arrêts stops. Il semble n'y avoir aucune règle de circulation ou de priorité, tout paraît s'organiser par le biais d'incessants coups de klaxons et tous essaient de se faufiler, tant piétons que véhicules à 2, 3 ou 4 roues, voir à 4 pattes ( vaches ), provoquant à nos yeux un chaos continu, mais qui ne semble pas déranger les indiens. À la fin de ce texte, vous pourrez visionner un court vidéo vous donnant un aperçu de  cette ambiance.



Nous commençons à prendre contact avec la difficile réalité des extrêmes de niveau de richesse, une classe aisée côtoyant la pauvreté et la mendicité. Plusieurs pauvres sont logés dans des abris de fortune, et d'autres dorment même sur le trottoir. Nous rencontrons des voyageurs nous signalant que Pondicherry est un lieu facile et reposant, en comparaison d'autres villes du pays.

Voilà deux façons différentes de disposer des vidanges. Même si on considère les vaches sacrées en Inde, constatez qu'elles ne le sont pas par leur alimentation. Les vidanges semblent être leur seule source de nourriture dans les villes.











Nos papilles tentent tant bien que mal à s'adapter à la cuisine indienne assez épicée. Nous avons du mal à choisir un repas, ne connaissant pas la signification des noms de plats figurant sur les menus. Nous apprenons à manger, comme il se doit, avec les doigts de la main droite, la main gauche étant en Inde utilisée pour un autre usage, que nous expérimentons dans les toilettes publiques...



Généralement, les touristes ne séjournent que 2 ou 3 jours à Pondicherry, sauf ceux qui y viennent pour des cours de yoga, méditation ou traitements par la médecine ayurvédique, vieille de quelques millénaires. de même que la médecine appelée Siddha, vieille de 4,000 ans. Ce système indien de médecine est une méthode promouvant le bien-être mental, physique, social, moral et  spirituel. Nous avons eu l'occasion d'expérimenter à plusieurs reprises les massages à base d'huile et de plantes médicinales, dispensés par la clinique Santhiguiri., agrémentant les 10 jours passés ici.











Vidéo de l'ambiance de la circulation dans le quartier indien de Pondichéry.


Nous poursuivrons maintenant notre voyage vers la ville de Trichy.

jeudi 18 novembre 2010

Mamallapuram


Mamallapuram est une petite ville balnéaire de 12,500 habitants qui se situe entre Chennai et Pondicherry. Grâce à ses merveilles archéologiques, ce site est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. On y retrouve plusieurs temples construits vers les années 600.

Sur le bord de la mer, on visite un premier temple du nom de Temple du Rivage. Ce lieu abrite deux sanctuaires dédiés au dieu Shiva. Nous devons commencer à nous familiariser avec les différents dieux et déesses de l'hindouisme, ce qui ne nous apparaît pas simple. 










 
Dans une autre partie de la ville, un ensemble de cinq monolithes (appelés les cinq rathas) ont été sculptés dans le roc. Chaque temple est dédié à un dieu hindou. Ces sanctuaires sont censés représenter des chariots, véhicules des dieux. Une sculpture d'animal, servant de monture aux dieux, se tient devant chaque ratha. Cet ensemble, enfoui dans le sable, a été mis au jour par les Britanniques, il y a deux siècles. Ils sont donc en meilleur état de conservation que le temple du rivage, abimé par l'air salin.





















Non loin de là, au coeur de la principale colline de la ville, ont été taillés plusieurs temples, semblables à des grottes. À l'intérieur de ceux-ci, nous admirons de jolies fresques. 




















Au cours de cette visite, un groupe d'indiens nous ont demandé d'être pris en photo, Un moment de divertissement et d'échange bien agréable.


Sculptés sur les parois d'un énorme rocher, un bas-relief impressionnant est considéré comme l'une des oeuvres les plus frappantes de l'art indien, représentant des scènes de la mythologie hindoue.











Encore aujourd'hui, à Mamallapuram, est perpétuée la tradition de la sculpture sur pierre. On y trouve une grande quantité d'ateliers et de boutiques offrant des statues de granit de toutes tailles.











En bons touristes fraîchement arrivés en Inde, sous le regard amusé des indiens, nous prenons de multiples photos des vaches sacrées, déambulant ou se reposant en toute tranquillité en plein milieu de la rue. Nous sommes impressionnés par la nonchalance de ces animaux. 











Les conditions météo n'étaient pas des plus favorables, mais Joël a su profiter de cette station balnéaire en se trempant les pieds à l'eau.


Après trois nuits à Mamallapuram, nous poursuivons notre route vers Pondichery, ancienne colonie française.

mardi 16 novembre 2010

Premiers jours en Inde

C'est en douceur que nous avons posé le pied sur la planète Inde avec peu de retard dans l'horaire prévu. Fort heureusement, nous nous sommes retrouvés, Joël et moi, à l'hôtel que nous avions réservé à Chennai.

Dans cette région de l'Inde, le Tamil-Nadu, nous sommes dans la deuxième partie de la période de mousson, qui durera jusqu'en décembre. Ce sont donc des cordes de pluie qui nous accueillent, avec un climat on ne peut plus tropical, donc chaud et humide. Les chauffeurs de taxi nous promettent du soleil pour les jours à venir.

Pour notre première journée, nous avons testé un auto-rickshaw (triporteur motorisé) et un premier autobus vers Mamallapuram, trajet de + ou – 2 heures. L'Inde, étant une ancienne colonie britannique, la conduite s'effectue normalement à gauche, mais nous constatons rapidement qu'ils se faufilent là où il y a un espace disponible sur la route, même sur les trottoirs pour les motos.

C'est avec une grande joie que nous avons rencontré nos premières vaches, déambulant paisiblement un peu partout dans la ville...Celles-ci se protégeaient de la pluie sous le porche d'un commerce.


Mamallapuram (classée au patrimoine mondial de l'Unesco) est une petite ville située en bordure de mer qui attire plusieurs touristes étrangers pour sa tranquillité. Au cours de notre séjour ici, nous comptons nous adapter progressivement à l'ambiance indienne et visiter quelques temples réputés.

samedi 13 novembre 2010

Récapitulatif de mon vol Montréal - Chennai




Dans quelques minutes, je pars pour Montréal dormir chez ma fille et dimanche soir, je prends l'avion à l'aéroport Pierre-Éliot Trudeau.

Pour ceux que ça intéresse, je vous donne le récapitulatif de mon vol de Montréal à Chennai. La compagnie aérienne est British Airways.

Dimanche 14 novembre
Montréal        à         Londres
Départ 7:45 pm         Arrivée 7:30 am   durée : 6 h 45 min

Lundi 15 novembre
Londres          à         Chennai
Départ 9:35 am          Arrivée 1:00 am   durée : 9h 55 min

La distance totale parcourue est de 13,472 km
La durée totale du voyage : 16h 40 min (18h 45min, avec les correspondances)

Quant à Joël, il voyage de Paris à Delhi et Delhi à Chennai. Il arrivera à 19h 30min le 15 novembre, soit quelques heures avant moi. Nous avons loué une chambre d'hôtel à Chennai et ce sera notre point de rendez-vous. Nous serons à l'hôtel Mount Heera.

J'ai très hâte d'être rendu et de débuter cette grande aventure...